Abécédaire du corps dansant
Andrée Martin et Dominique Malaterre
Contenu Photographies, textes
Date 2023
ISBN 9782925091011
Format 21.6 x 30 cm
Pagination 264
Langue Français
Prix 79.95$ - 80€
En librairie
Cet Abécédaire du corps dansant est né de l’envie de combler un vide sur la question plurielle du corps dansant, et pose une réflexion sur notre rapport au corps et notre vision de celui-ci.
Ludique, poétique et non linéaire, cet abécédaire se décline sur un modèle kaléidoscopique. Le corps dansant y est abordé à partir d’une diversité de points de vue et d’une pluralité de dimensions. À l’image d’un prisme à multiples facettes, cet ouvrage offre au lecteur une expérience de vagabondage dans les méandres et les chemins de traverse des corps qui dansent.
G pour Geste, T pour Transformation, M pour Muscle, F pour Faille, E pour Expression, R pour Respiration… Certaines lettres nous plongent dans la théorie, d’autres dans la poésie. Aux textes d’Andrée Martin font écho les photographies de Dominique Malaterre, véritables « pensées par images » conçues comme un dialogue avec le texte.
Un ouvrage de recherche et création majeur, et un livre-objet incomparable !
Le travail d’une artiste très ouverte sur l’autre
Lettres québécoises
Auteur.e.s
Artiste et chercheure, professeure au Département de danse de l’UQAM de 2003 à 2022, Andrée Martin travaille sur la question plurielle du corps et de ses corporéités. Co-fondatrice du Laboratoire Arts Vivants et Interdisciplinarité (LAVI), elle dirige actuellement un projet de recherche et de création sur le lien entre l’immersion, les arts vivants et l’équilibre homéostatique des individus ; créations qui ont fait notamment l’objet de présentations aux festivals Mutek 2020 (Montréal) et Ars electronica 2021 (Linz, Autriche). Pendant près de 15 ans, elle a travaillé à un Abécédaire du corps dansant, composé d’une suite d’essais littéraires et scéniques, dont 14 œuvres ont été présentées dans le monde (Espagne, Brésil, Mexique, France, Inde, etc.). Scénariste et réalisatrice, récipiendaire du Rogers Core Funding, elle a signé Le pouvoir du son (2018), Danser Perreault (2003) et Sans titre rouge (1999). Elle a également publié plus de cinquante articles sur la danse et le corps à travers le monde, et a bénéficié du soutien financier des grands organismes subventionnaires en création et en recherche du Canada.
Dominique Malaterre vit et travaille à Montréal. Au cours de sa carrière, parcourant les différents champs professionnels de la photographie, de la pratique publicitaire à l’enseignement universitaire (École de Design, UQAM) et à la photographie philosophique, elle a remporté de nombreux prix nationaux et internationaux. De son studio de photographie-laboratoire d’idées, Dominique Malaterre décode les archétypes culturels derrière les assemblages d’objets et de lieux, multipliant les références visuelles et les narrations entrecroisées. Alternant recherche et création, elle se consacre actuellement à la pratique expérimentale de la prise de vue photographique de mises en scène performatives, une pensée par l’image guidée et dirigée par des références multiples à des pratiques d’artistes illustres ou anonymes, dont les résonances visuelles sont le canevas de ses photographies référencées, raison d’être de sa pratique photographique.
Extraits
La danse est d’abord un acte, une action du corps, avant d’être expression, théâtralisation, mise en représentation. La sensation première du danseur, c’est celle de l’agir. En cela, la danse n’a rien de bien différent de toute autre activité humaine sollicitant un tant soit peu le corps. Comme la marche, le travail manuel, la course ou le travail au champs, elle est mouvements dans le temps et l’espace, gestes répétés avec ou sans attention véritable, actions se succédant les unes aux autres, dans un flot infini qui n’a de cesse de se faire, de se défaire et de se refaire. Actes et instants du monde se confondent ici.
Extrait de A - Action
Critiques
« Un ouvrage réussi, soutenu par des textes accessibles s’adressant à un public plus large de praticien·nes de l’art. [...] C’est fondamentalement le travail d’une artiste très ouverte sur l’autre, curieuse de tout ce qui pourrait influencer la discipline qu’incarne la danse [...]. Martin se laisse joyeusement altérer par ses lectures et ses expérimentations, et le livre s’adresse intelligemment aux lecteur·rices. [...] Ce livre agit comme un "filet que l’on jette à la mer des possibles et des imaginaires, sans savoir réellement ce qu’il ramènera". C’est tout l’intérêt d’une telle œuvre. »
Emmanuel Simard, Lettres québécoises