La peau des yeux
Louise Marois
Contenu Poésie
Date 2004
ISBN 9782922892093
Format 12.5 x 19.5 cm
Pagination 48
Langue Français
Prix 17.95$ - 18€
En librairie
En deuil de la femme aimée, un vieil homme s’occupe à vivre, c’est-à-dire à effectuer tout juste les gestes nécessaires qui mènent du matin à la nuit. Des pages de silence. Comme un cri.

Applied Arts Award
Prix Jacqueline-Déry-Mochon


Auteur.e.s
Née en 1960, Louise Marois est graphiste de formation. La peau des yeux, son premier écrit, a remporté le prix Jacqueline-Déry-Mochon 2005, qui encourage les auteurs francophones de la relève littéraire.
Extraits
Dans sa tête les mots de verre se salissent, se renversent violemment. Des mots de sel, de la carne, une bouchée, une carie, les adieux tombent en cendre, font la nuit.
***
Au fond de la terre, un petit lac creusé, donne le goût de la nage et de la nudité, du plaisir qu’offre la transparence des paysages à la renverse. L’eau repeint la terre, le vent roule des demi-cercles à la surface de l’eau, des sourires épars, envisagés.
Critiques
« On m’a fait parvenir la collection poésie des éditions du passage, ce sont des petits bouquins fabuleux. Leur présentation, leur graphisme. C’est à la fois très rough, pas fini, à la fois subtil et très joliment présenté. […] Ces objets sont formidables. Il y en a trois. Ouvrir une porte comme la poésie à quelqu’un, c’est un grand service à rendre, c’est un grand plaisir à faire et un plaisir à se faire à soi aussi. Un super cadeau. »
René Homier-Roy, C'est bien meilleur le matin, Radio-Canada
« Témoignant d’une démarche éditoriale hors de l’ordinaire, ces petits objets donnent à lire autant qu’à toucher. »
Thierry Bissonnette, Le Devoir
« Aux éditions du passage, une jeune maison d’édition qui soigne ses rejetons, trois recueils reliés à la main sont à l’honneur… Prière de ralentir et de déguster. Une belle leçon pour nous qui vivons trop vite et prenons si peu le temps de lire. »
Pascale Navarro, Elle Québec
« Entre le récit et l’évocation poétique, l’écriture de Louise Marois est relativement dense. Son souci du détail, ses images plurielles et profuses soulignent la puissance des mots à combler la perte de l’autre. La tonalité demeure malgré tout celle d’une parole impressionniste. »
Alice Finaz, Arcade
« Quant à Louise Marois, ses poèmes en prose affectionnent aussi la perception visuelle (cette "peau des yeux") tout en allant plus loin du côté du récit. »
Thierry Bissonnette, Le Devoir