Edmund Alleyn
Indigo sur tous les tons
Collectif sous la direction de Ginette Michaud, Jocelyn Jean et Gilles Lapointe


Contenu Textes, illustrations et photographies
Date 2005
ISBN 9782922892147
Format 20 x 28 cm

Pagination 280
Langue Français
Prix 75$
Épuisé


Ce livre d’art imposant est un hommage à Edmund Alleyn, grand artiste aussi estimé de ses pairs que méconnu du grand public. Sous la direction de Ginette Michaud (Université de Montréal), Jocelyn Jean et Gilles Lapointe (Université du Québec à Montréal), Edmund Alleyn, Indigo sur tous les tons présente le parcours de ce peintre, dessinateur, artiste multimédia et précurseur des arts technologiques.

 L’ouvrage réunit plus de 50 artistes, écrivains et historiens de l’art qui nous livrent, en textes et en images, leurs témoignages et leurs œuvres. Parmi eux : Michel Butor, Geneviève Cadieux, Françoise Sullivan, Cozic, Paul-Marie Lapointe, Monique Proulx, Georges Leroux, Peter Gnass, Paule Baillargeon…   On y retrouve également un petit carnet de notes et pensées d’Edmund Alleyn, de même qu’un DVD comprenant deux films : un entretien réalisé par sa fille Jennifer et un court film sur L’Introscaphe.


extrait


Edmund Alleyn - intérieur 4
Edmund Alleyn - intérieur 1
Edmund Alleyn - intérieur 2
Edmund Alleyn - intérieur 6

Un livre monumental
René Viau, Le Devoir

Auteur.e.s

Edmund Alleyn (1931-2004) est un peintre, dessinateur et artiste innovateur dans le domaine des arts technologiques. Il est l’auteur d’une œuvre où s’affirme, à travers une expérience formelle complexe, une interrogation sur la fuite du temps et le devenir de l’art. Né à Québec, dans la communauté anglo-irlandaise, Alleyn reçoit sa formation à l’École des beaux-arts de Québec, auprès de Jean Paul Lemieux. Fraîchement diplômé, il obtient le grand prix au Concours artistique de la Province de Québec et une bourse de la Société royale qui le conduit à Paris. Il s’installe en France en 1955 et y vivra quinze ans. En 1959, il remporte la médaille de bronze à la Biennale de São Paulo. Tout juste avant de quitter l’Europe, en 1971, il expose son œuvre polysensorielle L’Introscaphe I, qui fait sensation au Musée d’art moderne de la Ville de Paris. Solitaire et acharné, il laisse une œuvre empreinte de métaphysique et d’ironie, répartie dans les plus grandes institutions canadiennes et collections privées en Europe et en Amérique du Nord.

Collectif sous la direction de Ginette Michaud, Jocelyn Jean et Gilles Lapointe : Jennifer Alleyn, Nora Alleyn, Olivier Asselin, Paule Baillargeon, Micheline Beauchemin, Michel Boulanger, Michel Butor, Geneviève Cadieux, Michel Campeau, Anne Cherix, Cozic, Jean Décarie, Lucio de Heusch, Florence de Mèredieu, René Derouin, Nicole Deschamps, Pierre Dorion, Jocelyne Fortin, André Fournelle, France Gascon, Peter Gnass, Michel Goulet, Sylvie Guimont, Mona Hakim, François Hébert, Jacques Hurtubise, Jocelyn Jean, François Lacasse, Laurier Lacroix, Jacques La Mothe, Gilles Lapointe, Paul-Marie Lapointe, Georges Leroux, Marie-Christine Lesage, André Major, Louise Masson, Ginette Michaud, Pierre Migneault, Gilles Mihalcean, Jacques Monory, Suzanne Pasquin, Nancy Petry, Yves Préfontaine, Suzanne Pressé, Monique Proulx, Leslie Reid, Léo Rosshandler, Denis Rousseau, Marcel St-Pierre, Gaston Saint-Pierre, Françoise Sullivan, Gabor Szilasi, Manon B. Thibault, Anne Tronche, Marine Van Hoof, Gisèle Verreault. 


Critiques

« Intitulé Edmund Alleyn : Indigo sur tous les tons, il est publié aux éditions du passage. Une véritable brique qui permet d’embrasser la carrière multiforme de l’artiste qui interpella tous les médias et tous les styles, autant l’art non-figuratif que le pop art ou l’hyperréalisme. Y sont colligés un nombre impressionnant de témoignages (une soixantaine) sur l’œuvre et sur l’artiste. Ils sont signés Leslie Reid, Laurier Lacroix, Marcel Saint-Pierre, Michel Butor, Florence de Mèredieu, Mona Hakim… Vous y trouverez aussi un DVD avec un fascinant film de Charles Chaboud sur L’Introscaphe (œuvre multimédia exposée, entre autres, en 1970 au Musée d’art moderne de la Ville de Paris) et une courte entrevue réalisée par sa fille Jennifer. » 
Nicolas Mavrikakis, Voir Montréal

« C’est tellement rare, des livres d’art québécois de cette qualité, que nous le plaçons très haut dans notre palmarès des beaux livres cette année. »
Jocelyne Lepage, La Presse 

« Un livre monumental rend compte, un peu plus d’un an après sa mort, du foisonnement de l’œuvre du peintre. »  
René Viau, Le Devoir