La beauté du monde
Mia et Klaus
Contenu Photographies et textes
Date 2010
ISBN 9782922892444
Format 24 x 29 cm
Pagination 96
Langue Français
Prix 24.95$ - 29€
En librairie
Premier livre publié par Mia Matthes depuis la mort de son mari et collaborateur Klaus-Peter Matthes, La beauté du monde propose des photographies inédites prises un peu partout à travers le monde par le célèbre couple de photographes. L’album met en relation la beauté de la nature et des paysages avec des textes spirituels et fondamentaux écrits par certains des plus grands penseurs mondiaux : Tagore, Jean de la Croix, Saint-Exupéry, Rûmî, etc. Un livre qui invite à la réflexion sur la beauté intérieure, la beauté du monde, la beauté des choses.
La poésie qui s'exhale des photographies du célèbre couple Mia et Klaus-Peter Matthes est universelle et de nature à raviver la fibre spirituelle en chacun de nous.
Colette Lens, Entre les lignes
Auteur.e.s
Mia et Klaus, mari et femme, elle Québécoise, lui Allemand, ont travaillé ensemble pendant plus de quarante ans. Ils sont les photographes de référence du Québec. Mia & Klaus ont fondé leur studio de photographie à Montréal en 1958. Plusieurs de leurs photographies ont été publiées dans des revues à grand tirage : Merian (Allemagne), Figaro Magazine (France), Perspectives et Évasion (Québec), et Reader's Digest leur a consacré un livre entier. Ils ont réalisé différents ouvrages pour l'Office national du film, dont Entre amis, Canada du temps qui passe et Images. Au début des années 2000, Postes Canada a fait paraître une série de timbres reprenant des photos des deux photographes. Mia et Klaus ont tous deux reçu le titre de Chevalier de l'Ordre national du Québec en 1998.
Extraits
Sache que le monde tout entier est un miroir.
Dans chaque atome se trouvent cent mille soleils flamboyants.
Si tu fends le coeur d’une seule goutte d’eau,
il en émerge cent purs océans.
Mahmoud Chabestari (1288 - 1340, soufisme)
La beauté n’est pas un désir mais une extase.
Elle n’est pas une bouche assoiffée ni une main vide tendue,
mais plutôt un cœur embrasé et une âme enchantée.
Gibran Khalil Gibran (1883 - 1931, christianisme)
L’ayant nommé, j’ai dit la mer et les ruisseaux, les fleuves, la vague qui déferle et le vent qui la pousse, les pluies de sable blanc et les grèves, les grands tourbillons et la brise, les misères et les joies de l’eau, j’ai dit l’arc-en-ciel, la douceur de l’aube, la Vie elle-même ronde comme la terre et la lune, j’ai nommé ceux qui souffrent et meurent d’amour, ceux qui espèrent, les bienheureux et toutes les fleurs, la rose et toutes les roses jaillissant de son cœur un beau matin de commencement du monde et les oiseaux… les oiseaux… pleins le ciel, plein d’ailes le ciel qui bat comme une seule aile, j’ai dit la neige blanche, étoilée, la neige qui nous enseigne le blanc et le froid et la beauté première des choses, j’ai dit l’espace tout entier et au beau milieu de cet espace, le Soleil.
Mia Matthes
Critiques
« Ce recueil va un cran plus profondément dans l'étreinte du regard sur la beauté : des textes lourds de pertinence et d'élégance viennent, en effet, accompagner et enrichir de leur sagesse souvent millénaire et de leur pertinence un superbe jeu de photographies choisies. [...] Tout l'album est de cette eau : discret, pudique, silencieusement habité d'une Présence généreuse. Il prolonge une impressionnante série d'albums élégants publiés aux éditions du passage. »
Laurent Laplante, Nuit blanche
« La poésie qui s'exhale des photographies du célèbre couple Mia et Klaus-Peter Matthes est universelle et de nature à raviver la fibre spirituelle en chacun de nous. Comment ne pas s'incliner devant tant de beautés ? Remercier le monde d'être tel qu'il est, magnifique et ressourçant : ainsi ce ciel en colère, cette frondaison iridescente, cette chute aux mille reflets, et tant d'autres instantanés à découvrir dans ce très beau livre. Faisant écho aux images, de courtes pensées et des textes spirituels de grands maîtres (Jean de la Croix, Saint-Éxupéry, Buddha) nous invitent à prolonger le ravissement et... à ralentir enfin. »
Colette Lens, Entre les lignes