L'hiver de force à pas perdus
Le Montréal de Réjean Ducharme
Gilles Lapointe, Sylvie Readman et Élisabeth Nardout-Lafarge
Contenu Photographies et textes
Date 2014
ISBN 9782924397053
Format 14 x 17.5 cm
Pagination 80
Langue Français
Prix 19.95$ - 15€
En librairie
Une relecture originale du célèbre roman L’hiver de force de Réjean Ducharme, paru en 1973. Les auteurs y mettent en relation des extraits choisis du roman avec des photographies de Gilles Lapointe, prises à la fin des années 1970 et d’autres prises par l’artiste Sylvie Readman en 2012-2013, tous deux partis à trente ans d'écart en quête de lieux montréalais significatifs évoqués dans la narration, au fil des déambulations des deux personnages principaux, Nicole et André Ferron.
Dialogue entre la littérature et l'espace, entre le texte et la ville, L'hiver de force à pas perdus constitue à n'en pas douter un livre incontournable pour qui veut s'imprégner de l'atmosphère du Montréal des années 1970, en écho au Montréal d'aujourd'hui, entre vestiges, lieux disparus et permanence urbaine…
Cet ouvrage est le cinquième de la collection Autour de l’art. Paroles et écrits d’artistes, entretiens, correspondances, essais et analyses… Autant de formes qui abordent toutes les facettes de l’art permettant aux lecteurs de se familiariser avec des univers et des créateurs de tous horizons. Chaque livre comprend une carte postale avec une reproduction d’œuvre à découper, encadrer ou mettre sur son frigo !




Un tout petit livre qui sort de l'ordinaire
Le Journal de Montréal
Auteur.e.s
Gilles Lapointe est professeur au Département d’histoire de l’art de l’Université du Québec à Montréal. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages et articles sur l’art québécois des années 1940 à 1970, dont Edmund Alleyn. Indigo sur tous les tons, en collaboration avec Jocelyn Jean et Ginette Michaud (les éditions du passage, 2005).
Sylvie Readman est artiste et professeure à l’École des arts visuels et médiatiques à l’UQAM depuis 1999. Son travail photographique a été largement diffusé au Canada et en Europe depuis vingt ans, notamment lors d’expositions individuelles au Centre culturel canadien à Paris, au Musée de la photographie à Charleroi (Belgique), à la Presentation House Gallery (Vancouver) et au Musée d’art contemporain de Montréal. Ses œuvres font parties de nombreuses collections muséales canadiennes.
Élisabeth Nardout-Lafarge est professeure au Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal depuis 1990. Spécialiste de littérature québécoise, elle a co-écrit avec Michel Biron, François Dumont et Martine-Emmanuelle Lapointe Histoire de la littérature québécoise (2007). Elle est également l’auteure de Réjean Ducharme. Une poétique du débris (2001) et elle a dirigé, en collaboration avec Marie-Andrée Beaudet et Élisabeth Haghebaert, l’ouvrage collectif Présences de Ducharme (2009).
Extraits
Après une relecture attentive de L’hiver de force durant laquelle j’avais procédé au repérage systématique des lieux, je décidai que le point de départ de mon reportage photographique serait l’appartement de l’avenue de l’Esplanade. Cette « ancienne clinique d’oto-rhino » m’apparaissait en effet hautement significative de l’économie du récit, car c’était là qu’habitaient Nicole et André, et ce lieu représentait, avec le parc Jeanne-Mance situé à proximité, l’un des pôles qui aimantaient les allées et venues des personnages.
Gilles Lapointe
Nous habitons le côté nord de l’étage d’une ancienne clinique d’oto-rhino de l’avenue de l’Esplanade. Entre les rues Duluth et Mont-Royal, cinquante vieilles belles maisons s’épaulent pour endiguer le bassin de nature déversé par la montagne ; c’est là qu’on est.
Réjean Ducharme
Critiques
« […] une étonnante et originale relecture du célèbre roman L’hiver de force du génie de la littérature québécoise, Réjean Ducharme […] »
Géraldine Zaccardelli, Nightlife
« [...] un tout petit livre qui sort de l'ordinaire. On revisite, en compagnie de trois sensibilités convergentes, L'hiver de force, de Réjean Ducharme [...] Pour les trois auteurs, il s'agissait de réactualiser cet univers romanesque qui vieillit fort bien. »
Jacques Lanctôt, Le Journal de Montréal