Arbres debout sur nos paupières
France Cayouette
Contenu Poésie
Date 2025
ISBN 9782925091318
Format 12.5 x 19.5 cm
Pagination 104
Langue Français
Prix 21.95$ - 15€
En librairie
Arbres debout sur nos paupières plonge au cœur de notre relation au vivant et au monde végétal.
Issu d’une collecte de témoignages et du rapport spirituel et physique que l’auteure gaspésienne entretient avec la nature, et plus particulièrement avec les arbres qui l’environnent, ce livre offre autant de petits récits au sein d’une grande trame qui n’est autre que celle, mystérieuse, qui nous unit à ces arbres qui se tenaient debout avant nous et seront encore là après nous.
Dans Arbres debout sur nos paupières, les liens entre les êtres et la nature vont au-delà du dialogue. Une fusion s’opère entre la voix poétique, le paysage et les arbres.
Un recueil méditatif, tout en douceur, dans lequel France Cayouette, à l’écoute du plus léger bruissement des feuilles, nous offre des pages empreintes de beauté, ancrées dans le territoire, la forêt, le silence.



C’est beau, apaisant, profondément humain
Bon pied, bonne heure !
Auteur.e.s
Extraits
quand je prends place debout parmi les peupliers
je ne renverse jamais la tête
avant d’avoir palpé les troncs
mes doigts cherchent une fissure assez profonde
pour effleurer la voie lactée
le mouvement qui précède le vent
si personne ne regarde
j’ouvre grand les bras devant l’élu du jour
le temps d’un souffle
nous formons une croix
Critiques
« C’est beau, apaisant, profondément humain ce monde poétique dans lequel [France Cayouette] nous fait entrer avec Arbres debout sur nos paupières. »
Marie-Claude Tremblay, Bon pied, bonne heure !
« [France Cayouette] nous convie aux innombrables et inattendues chorégraphies de la forêt, à la rumeur des branches, à la délicatesse des ruisseaux et à la respiration du ciel. Le temps est lent et les points de vue se multiplient, comme autant de témoignages, d’instantané et de moments de communion entre la vie humaine et celle, immémoriale, de la forêt. [...] Chaque poème est un instant d’écoute, une tentative de lire "ce qui s’écrit dans cette marge sacrée entre les cimes et le ventre filant des oiseaux". En filigrane, le temps passe, exprimant une délicate et éphémère beauté que la poétesse parvient à nous livrer, sans surenchère d’image, par des mots qui laissent passer la lumière. »
Yannick Marcoux, Le Devoir