Retour sur terre
Autoportraits animaliers

Stéphane Picher


Contenu Poésie
Date 2024
ISBN 9782925091264
Format 12.5 x 19.5 cm

Pagination 68
Langue Français
Prix 19.95$ - 15€
En librairie


Retour sur terre, recueil de la lenteur, plonge dans les temps immémoriaux et l’histoire commune des hommes et des bêtes. Dans ces « autoportraits animaliers », le poète Stéphane Picher se fait tour à tour tortue et oiseau pour interroger les conditions humaine et animale et ce qui les lie au plus profond.

Parcourant l’arbre phylogénétique du vivant en empruntant le vaisseau de la poésie, Stéphane Picher nous offre une réflexion bouleversante sur notre rapport à l’altérité au sein du vivant.

Recueil des origines, hanté par la mémoire cellulaire d’une évolution aquatique, minérale et aérienne, Retour sur terre est un texte contemplatif et puissant, en quête de ce « quelque chose » qui nous lie à l’ensemble du vivant et fait de nous l’infime partie d’un grand tout.


extrait


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Prix de la poésie Jean-Noël Pontbriand
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Une ode puissante à la beauté du vivant
les Libraires

Auteur.e.s

Quand il n’est pas à son poste d’acheteur pour la librairie Pantoute, Stéphane Picher lit des livres ou en écrit, ou encore taquine le ukulele. Il a publié deux autres recueils de poèmes : La Naïveté de vivre (2002) aux Éditions du Loup de gouttière et Le combat du siècle (2018) aux éditions du passage.

Extraits

C’est en vain que je cherche dans mes entrailles, ma poussière de gènes, des liens avec la matière tellurique minérale, avec mes sœurs les bêtes ou ma forêt ou mon jardin. Pourtant dans l’esprit quelque chose se dessine fidèlement, une bouillie de symboles, une fraternité diffuse ancrée dans les chairs, les os, mon feuillage.

Critiques

« Au rang des splendeurs je désigne le deuxième recueil de Stéphane Picher, véritable orfèvre du poème. Après le remarqué Combat du siècle, l’auteur revient avec sa tendre force de frappe dans une œuvre qui témoigne de toute l’attention qu’il porte au vivant, aux secrets dans sa lenteur. C’est un chant d’honneur, un plaidoyer d’amour qui lie — dans son essence la plus pure — l’histoire commune des bêtes et des hommes. Rares sont les livres aussi fulgurants dans leurs silences. Ici, tout est savamment déposé de manière à flouer les frontières entre les sujets et ce qui se présente comme des autoportraits animaliers. Amour et présence. [...] Retour sur terre (les éditions du passage) est un livre de grâce qu’il faut traverser à la vitesse de la tortue, acceptant de devenir, tour à tour, chien, oiseau, poisson, insecte, mammifères marins. Il faut la mémoire longue de ce qui survit d’une ère à une autre pour saisir l’ampleur de la beauté naïve et humoristique que Picher y laisse en héritage. Je souhaite à ce livre une vie aussi vaste que le cœur du poète. »
Vanessa Bell, Les libraires

« « Six ans après Le combat du siècle, Stéphane Picher se défait de ses poings pour embrasser le vivant d’un regard neuf et attendri. [...] Réflexion sur l’altérité du vivant et la violence qui la traverse, la plume de Picher est moins incisive et singulière dans sa noirceur que dans son émerveillement pour la beauté négligée des autres espèces. Le sous-titre — Autoportraits animaliers — prélude une poésie en prose d’une finesse aussi originale que lucide, où le vivant se trouve restitué avec force, d’une façon qui rappelle l’édification des choses par Francis Ponge. [...]  Sympathique bestiaire de survie. »
Yannick Marcoux, Le Devoir

« Retour sur terre de Stéphane Picher déploie une prose d’une précision rare, à la fois minimaliste et profondément incarnée. Par un regard à la fois contemplatif et empreint d’une douce mélancolie, l’auteur explore notre lien au vivant dans toute sa complexité et sa beauté. C’est un livre lumineux et tendre, porté par une écriture sobre et maîtrisée, qui joue avec les formes de l’autoportrait animalier pour interroger ce qui nous rattache aux autres règnes du monde, du passé lointain jusqu’à notre présent incertain. Ce faisant, l’auteur offre une réflexion subtile sur l’origine de la vie et la persistance de l’animalité en nous. C’est pourquoi le jury tient à saluer l’intelligence du projet et la justesse du style, qui réussit à conjuguer dépouillement et richesse, finesse et puissance évocatrice. »
Jury du Prix de la poésie Jean-Noël-Pontbriand