Tendresses
Hugues Corriveau
Contenu Poésie
Date 2025
ISBN 9782925091431
Format 12.5 x 19.5 cm
Pagination 90
Langue Français
Prix 21.95$
En librairie
Tendresses est un recueil tout en délicatesse, porté par un auteur qui a côtoyé la mort mais a choisi la lumière.
Dans une langue sensible et maîtrisée, le poète explore la perte sans jamais céder au désespoir. Au fil des poèmes, il évoque la mère, la fratrie, la complicité d’une sœur, et surtout, l’absence bouleversante d’un « petit mort » – disparition fondatrice qui fissure l’innocence de l'enfance. La douleur devient matière et tremplin d’une exploration de la survivance.
Comment continuer à porter en soi ceux qui ne sont plus ? Entre souvenirs intacts et éclats du présent, Tendresses déploie une puissante réflexion poétique sur la mémoire. L’enfance y surgit comme un territoire lumineux, où les émotions vibrent avec une intensité rare.




Hugues Corriveau explore la filiation et la perte et déploie une réflexion bien servie par sa plume délicate
La Presse
Auteur.e.s
Extraits
Doucement, le sombre, doucement
dans le fracas des choses. Une joie
lente passe du sommeil au retour
de la pensée. Friable, oblique,
la certitude reparaît. Elle est vive.
De chaleur, reculée au fond de l’esprit,
elle éclaire les doutes et les craintes.
Il faut vivre. On se doit d’être. Exactement.
« Dans Tendresses, le poète et critique Hugues Corriveau explore la filiation et la perte et déploie une réflexion bien servie par sa plume délicate. Face au poids du passé et des drames, Hugues Corriveau fait l’étalage de ses tremblements affectifs. »
Audrey-Anne Blais, La Presse
« "Je suis à remettre la terre à l’endroit", voilà comment se termine Tendresses, plus récent recueil de poésie de Hugues Corriveau. Terre des vivants, bien sûr, mais aussi terre d’accueil des défunts, de celles et de ceux qui ont traversé "de l’autre côté ". […] Tendresses s’attarde à la vie qui s’éteint, dépeignant ses derniers sursauts avec minutie. La mort est clinique — "Les veines se vident, les orbites / s’enfoncent." —, mais elle conserve tout de l’humanité qui l’a précédée : "Nous lui tenons les doigts, squelette, / os crus de caresses passées. Inerte." Et tandis que la vie déserte un corps, elle demeure vibrante dans ceux qui restent, comme ces "deux enfants / au bord du gouffre de la mère". Et c’est là, dans "cet espace entre le souffle", où "la mer a des allures de grande reposée", que le recueil se peuple de "rescapés" qui cherchent à se convaincre de la nécessité existentielle : "Il faut vivre. On se doit d’être." En se soumettant à "l’épreuve de se penser vivant", les vers du poète se tiennent "au bord de l’heure" et se penchent sur l’éphémère[…]. »
Yannick Marcoux, Le Devoir