Tendresses
Hugues Corriveau


Contenu Poésie
Date 2025
ISBN 9782925091431
Format 12.5 x 19.5 cm

Pagination 90
Langue Français
Prix 21.95$
À paraître le 24 septembre


Tendresses est un recueil tout en délicatesse, porté par un auteur qui a côtoyé la mort mais a choisi la lumière.

Dans une langue sensible et maîtrisée, le poète explore la perte sans jamais céder au désespoir. Au fil des poèmes, il évoque la mère, la fratrie, la complicité d’une sœur, et surtout, l’absence bouleversante d’un « petit mort » – disparition fondatrice qui fissure l’innocence de l'enfance. La douleur devient matière et tremplin d’une exploration de la survivance.

Comment continuer à porter en soi ceux qui ne sont plus ? Entre souvenirs intacts et éclats du présent, Tendresses déploie une puissante réflexion poétique sur la mémoire. L’enfance y surgit comme un territoire lumineux, où les émotions vibrent avec une intensité rare.


extrait


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Auteur.e.s

Poète, romancier, nouvelliste et essayiste, Hugues Corriveau est critique de poésie au journal Le Devoir depuis 2006. Il a été également critique de poésie et de roman à la revue Lettres québécoises de 1990 à 2011. Il a fait paraître, depuis 1978, près de quarante œuvres. Six fois proposé pour le Prix du gouverneur général du Canada, il a reçu de nombreux prix dont, à trois reprises, le Grand Prix du livre de la Ville de Sherbrooke et, à deux reprises, le prix Alfred-DesRochers. En 1999, l’Académie des lettres du Québec lui a décerné le prix Alain-Grandbois pour son recueil de poèmes Le livre du frère (Le Noroît). En 2020 paraissait aux éditions du passage Et là, mon père suivi de Et là, ma mère (finaliste du Prix du gouverneur général). Parmi ses publications récentes, mentionnons son recueil Jardin-cendre (grand prix Québecor du Festival international de la poésie de Trois-Rivières, les éditions du passage, 2021) et son recueil de nouvelles Autour de l’enfance (Mains libres, 2024).

Extraits

Doucement, le sombre, doucement

dans le fracas des choses. Une joie

lente passe du sommeil au retour

de la pensée. Friable, oblique,

la certitude reparaît. Elle est vive.

De chaleur, reculée au fond de l’esprit,

elle éclaire les doutes et les craintes.

Il faut vivre. On se doit d’être. Exactement.