À jamais la musique
Jean-Pierre Gaudreau


Contenu Poésie
Date 2017
ISBN 9782924397350
Format 12.5 x 19.5 cm

Pagination 108
Langue Français
Prix 19.95$
En librairie


Comment écrire au plus près de la musique ? N’y a-t-il pas confluence entre l’art musical et la langue poétique ? Peut-on entendre les chefs-d’œuvre musicaux depuis la poésie ? Jean-Pierre Gaudreau, en quête d’un langage musical, tente de répondre à ces questions en jouant de la poésie comme on touche le piano. S’inspirant de douze quatuors à cordes, de Beethoven à György Ligeti, en passant par Raymond Murray Schafer et Chostakovitch, il déploie une suite de poèmes dont les mots et le rythme collent au plus près de la musique. 


extrait


À jamais la musique - couverture
À jamais la musique - intérieur 3
À jamais la musique - intérieur 4
À jamais la musique - quatrième de couverture

Odyssée moderne aux confins des rapports entre musique et poésie
Artichaut Magazine

Auteur.e.s

Jean-Pierre Gaudreau est né à Montréal où il a longtemps enseigné la littérature au collégial. Il a collaboré à diverses revues littéraires québécoises et a publié quatre livres de poésie, dont La Manière noire (2004),  Fragments de nuit (2012) et À jamais la musique (2017) aux éditions du passage. Ses travaux d’écriture actuels portent sur les liens entre la musique et le langage poétique.


Extraits

bataillons
boucliers
butoirs

un passant marche seul  

parades
troupes
d’acier

lentement l’homme sa mélodie  

attaques
véloces  

chant du voyageur lointain sur les côtes

et     
c’est     
tout

Critiques

« Musique et poésie s’entrelacent et se répondent dans un mimétisme superbe : toutes deux transforment le monde, toutes deux écoutent le silence et hurlent l’inexprimable. Les mots s’écrivent, au plus près de la musique, éclairés, automatiques presque. On entend le mot qui accroche le son, qui l’épouse, qui se mêle parfaitement aux arrangements et le monde tel qu’il apparaît s’oublie un instant au creux de la balade. Comme tombés au fond des gouttières, les vers sont sans cesse récupérés par les notes et les uns et les autres conversent ensemble. [...] La quête est celle du mot juste, de la sensation. Signifiants et signifiés s’entrelacent, laissant place aux sursauts de l’être intime et à toute sa sensibilité. Et entre les allitérations et les assonances, sur un fond de quatuor à corde, le langage poétique s’éloigne rapidement du langage commun. »
Marine Bochaton, Artichaut Magazine