J'partirai
Cent poèmes québécois sur la mort choisis et présentés par François Hébert

Collectif


Contenu Poésie, photographie et peinture
Date 2009
ISBN 9782922892383
Format 13 x 20 cm

Pagination 248
Langue Français
Prix 27.95$ - 20€
En librairie


De Gaston Miron à Émile Nelligan, en passant par Anne-Marie Alonzo et Leonard Cohen, François Hébert nous convie à découvrir (ou redécouvrir) cent poèmes québécois sur la mort et ses implications pour les vivants. Répartis en sept grandes thématiques, les poèmes exposent tout à tour les réactions, les sentiments ou encore les images que la mort suscite chez les auteurs, mais aussi chez chacun de nous.

Évitant les clichés mortuaires, François Hébert nous accompagne dans la lecture de ces poèmes, parfois méconnus, et confère une résonance nouvelle à la voix de ces poètes québécois incontournables. Des photographies en couleur de Dominique Malaterre et Richard-Max Tremblay viennent ponctuer les sections de l’ouvrage, étayant ainsi la dimension artistique de ce livre-objet, troisième titre de la collection « Les derniers mots ».


extrait


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Prix de la Société Alcuin

J'partirai - intérieur 6
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Un livre admirable et accessible, non dépourvu d’humour, qui nous fait réfléchir sur notre vie par sa densité et sa profondeur.
Lorraine Pintal, Radio-Canada

Auteur.e.s

Spécialiste de la poésie québécoise, François Hébert a longtemps enseigné les littératures française et québécoise à l’Université de Montréal. Il a également été directeur littéraire des éditions Quinze, chroniqueur littéraire au Devoir et directeur de la revue Liberté. Il est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrage aux genres très diversifiés (récits, poésie, essais) dont Poèmes de cirque et circonstance en 2009. Il a été finaliste au prix Spirale de l’essai (2003), ainsi qu’au grand prix Quebecor du Festival international de la poésie en 2007.


Extraits

Le fil conducteur de l’homme, dit Miron dans un poème, est un poème. La poésie ne peut empêcher la mort, c’est entendu. Mais que peut la mort contre un poème ? S’il n’y a pas de résurrection, il y a l’insurrection.

***

Une bière dans le corps et bientôt le corps dans une bière ! On est dans un bouge, un peu comme chez David Lynch. Ou chez Dante, moins le sérieux, le dogme, la culpabilité. Ou avec Nelligan, dans une berceuse mélancolique. Ou plutôt chez Louis Dantin qui s’y connaissait en beautés exotiques. Peut-être était-il déjà mort, Garneau, quand il s’est tiré une balle dans la tête en 1953 ? Il avait 23 ans. On interrogera le barman. 

Critiques

« J'partirai est un livre sur la mort plein de vie, de beauté grave, et dont les nombreuses voix, de tonalités très diverses, composent pourtant un seul grand chant tout vibrant d'émotion. »
André Brochu, Voix et images

« Petit cimetière poétique sans être mortifère, J’partirai est un livre admirable et accessible, non dépourvu d’humour, qui nous fait réfléchir sur notre vie par sa densité et sa profondeur. »
Lorraine Pintal, Radio-Canada

« Une jaquette noire mais une prose lumineuse de poètes vivants ou trépassés. Cohen, Brault, Miron, Desbiens, Monette, Garneau, Hébert, cela fait plaisir de les retrouver dans ce recueil d’une élégance sobre qui sied à la mort. »
Josée Blanchette, Le Devoir