Mythe
précédé de Gloria
Mykalle Bielinski


Contenu Poésie
Date 2020
ISBN 9782924397787
Format 15 x 23 cm

Pagination 96
Langue Français
Prix 21.95$
En librairie


Dans ce recueil cosmogonique et exploratoire à la forme libre, Mykalle Bielinski fait s’entremêler les voix, les chants, construit et déconstruit la narration, et s’inspire des sagesses anciennes pour nous faire méditer sur notre quête contemporaine de sens et sur le mystère de l’existence. 

Du livre tibétain des morts (Bardo Thödol) à l’exploréen de Claude Gauvreau, en passant par l’observation des rituels de Mircea Eliade, Mythe précédé de Gloria est un texte syncrétique qui parcourt les époques, les cultures et les langues pour mieux nous ramener à notre propre rapport à la finitude et au cycle de l’existence.

Cet ouvrage est l'adaptation littéraire de l'opéra immersif Gloria et du spectacle Mythe.


extrait


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Une grande œuvre, complètement assumée
Plus on est de fous plus on lit

Auteur.e.s

Mykalle Bielinski est née à Québec en 1987. Depuis toujours, elle compose chant, poésie et musique, les interprète et les met en scène. Stagiaire à l’Odin Teatret d’Eugenio Barba, elle est diplômée de l’École supérieure de théâtre de l’UQAM. Son aventure musicale est une liturgie contemporaine qui combine à la performance du chant et à la musicalité de la langue, des tonalités électro-acoustiques qui aspirent à enchanter. Ses œuvres, Gloria (2015), Mythe (2018) et Warm up (2021), sont des concerts sensoriels et immersifs qui interrogent philosophiquement l’être et le sacré. Également interprète et compositrice au théâtre et en danse, Mykalle Bielinski s’est produite un peu partout au Québec, au Canada et dans plusieurs pays d’Europe. Mythe précédé de Gloria est son premier livre.


Extraits

même si rien n’adhère à nos parois même si le froid nous enserre il faudra résister et se faire récit parce que j’aime une chose et son contraire l’infini avance comme une rivière immense s’épanche de dérive reprendre la mer esquiver l’ineptie tendre l’oreille sourde de bruit entends la puissance du silence et l’amour qu’on enterre I dare quiconque me suit m’éclaire la joie tous les jours opère nos cœurs pourpres s’accrochent à l’intime mais l’effort constant est le mystère les heures ne s’écoulent plus quand on regarde ailleurs time out of time s’élancer se mouvoir dans les airs car à fond dans le soleil on prend le chemin des hauteurs sans repères bodies are chimes echoes ne plus penser renverser la vapeur va au-delà des noirceurs abandon your will your vows your skin is pearling le salut sera une page blanche à refaire

Critiques

« Ce qui me frappe d'emblée dans le projet de Bielinski, c'est la résonance, le mouvement qu'elle insuffle aux poèmes. Ses mots sont protéiformes, tracent un cercle parfait, puis deviennent un ruban de Moëbius qui étourdit et porte en lui sa propre disparition. […] C'est beau dans sa disposition, ça évoque la chute, la perte, la fragilité, mais aussi une forme d'éternité. Quelques pages plus loin, tout éclate. Les textes s'éparpillent comme des confettis, gravitent sur les feuilles. Il y a quelque chose de ludique dans la proposition formelle qui m'oblige à rester aux aguets. »
Nuit blanche 
 
« Mykalle [Bielinski] explore le commencement des temps ; qu’y avait-il avant soi, avant nous ? […] Écrire, ici, c’est défier la mort. […] Mykalle nous emmène vers la phase du monde encore invisible à l’origine où l’humanité était faite de récits fabuleux. »
Art de vivre, vivre d’art, CISM 89.3
 
« On n’est pas dans le réalisme, dans le quotidien ; on est dans l’onirisme. […] C’est une œuvre que j’ai adorée ; je n’ai jamais lu ce genre d’œuvre-là avant. Pour moi, c’est une grande œuvre, complètement assumée, et mise de l’avant avec force et candeur, sans jugement, sans malaise, sans retenue. C’est un genre de mantra, l’œuvre dirige littéralement notre respiration. »
Steve Gagnon, Plus on est de fous, plus on lit, ICI Première
 
« On va léviter en lisant ce livre ! […] Aussi moderne que soit Bielinski, son livre a des accointances avec les recherches structuralistes des années 80. Les mots sont partout dans la page, explosent littéralement. »
Hugues Corriveau, Plus on est de fous, plus on lit, ICI Première
 
« D’une rare versatilité stylistique, la poésie de Mykalle Bielinski explore tous les mouvements du vivant, alliant la respiration des êtres à l’histoire du monde […]. Le thème de la création rejoignant à la fois le vivant et l’art, dans un éclatement formel rafraîchissant, s’inspire autant de l’exploréen de Claude Gauvreau que des travaux de Mircea Eliade. Bref, une œuvre qui explose, transporte, dépayse et sollicite tous les sens ! »
Revue Collections