Outardes
Catherine Côté
Contenu Poésie
Date 2017
ISBN 9782924397329
Format 12.5 x 19.5 cm
Pagination 104
Langue Français
Prix 19.95$ - 18€
En librairie
Dans ce premier recueil, Catherine Côté se lance dans une traversée du territoire en quête de ses racines, sur les traces de ceux qui ont colonisé l’Abitibi durant la crise des années trente.
Outardes résonne de la rudesse et de la beauté des terres abitibiennes, des échos d’un passé éclaté, dispersé au fil des déplacements d’une famille.
Poésie des origines, ce recueil s’interroge sur la place que tiennent l’héritage familial et le territoire dans la construction d’une identité. L’auteure y rend visite à ses fantômes avec une grande douceur.
Prix littéraire des enseignant.e.s de français
Un voyage dans le temps, dans l’espace intime de la mémoire
Le Devoir
Auteur.e.s
Catherine Côté est née à Montréal. Étudiante au doctorat en études littéraires de l’UQÀM, elle consacre sa thèse à l’œuvre de Stephen King. Elle est aussi auxiliaire d’enseignement au niveau universitaire et offre des ateliers d’écriture créative dans ses temps libres. Hantée par l’Abitibi, la terre de ses aïeux, Catherine Côté écrit la forêt et la ville, la résilience et le courage, les grands froids et l’espérance. Outardes est son premier recueil.
Extraits
la route est une enflure de chair
rose de nerfs, de tendons étirés
de cadavres de colons
la route est faite
avec l’amertume des petits lacs
les oiseaux cachés dans les arbres
et le ciel
lourd de nuages
le territoire s’aiguise et se referme
sur moi
Critiques
« Avec ce premier recueil, Catherine Côté fréquente des sentiers familiaux. Ceux de la filiation et des morts, des deuils des gens qu'on n'a pas assez connus et des territoires qui vivent sous nos peaux, envers et malgré nous. »
Jérémy Laniel, Lettres québécoises
« Montréalaise assumée, abitibienne dans le sang, Catherine Côté livre un premier recueil de poésie à cheval sur ses deux identités, sur deux réalités. Outardes, cependant, propose plus qu’une traversée territoriale. Il offre d’abord un va-et-vient entre des vers libres et une prose descriptive, entre la finesse de l’écriture et la force de l’oralité. Puis il invite à un voyage dans le temps, dans l’espace intime de la mémoire, comme si l’auteure, dans la mi-vingtaine, se battait contre les démons d’un passé inconnu. [...] Catherine Côté s’inscrit dans une mouvance littéraire portée, de manière très poétique, par un retour aux sources, par une meilleure reconnaissance de la nordicité.[...] elle ne renonce pas à son monde actuel, mais appelle à jeter des ponts, plutôt que des barrières, avec le savoir ancestral. »
Jérôme Delgado, Le Devoir
« On craque souvent pour de vieilles dames, le grand-père Jean, la vie de famille et les pèlerinages en terre ancienne. La poésie est ailleurs, se cache dans ces détours affectifs soutenus par de belles évocations : « la route est une enflure de chair / rose de nerfs, de tendons étirés / de cadavres de colons. » [...] Vieux manège de l’esprit : c’est tout de même beau de se faire parler de la mémoire de ceux qu’on a tant aimés. »
Hugues Corriveau, Le Devoir
« La gomme d'épinette, les longues routes de terre battue, la forêt et la terre noire rythment l'œuvre de Catherine Côté. Ses personnages, plus grands que nature, surgissent dans ce décor qui les a en quelque sorte engloutis. »
Andréanne Moreau, Le Messager de Verdun