Pro pelle cutem
(peau pour peau)
Nicolas Lauzon
Contenu Poésie
Date 2016
ISBN 9782924397220
Format 12.5 x 19.5 cm
Pagination 60
Langue Français
Prix 19.95$ - 18€
En librairie
Nicolas Lauzon clôt ici une trilogie entamée avec Géographie de l’ordinaire (2011), puis L’héritage du mouvement (2014). Fidèle à sa poétique du territoire et des grands espaces, le poète explore dans Pro pelle cutem (peau pour peau), les thèmes de la trappe et de la chasse, du Nord et de l’animalité qui siège en l'être humain.
Nicolas Lauzon a été finaliste du Prix de poésie Radio-Canada 2015 avec une suite de poèmes tirés de Pro pelle cutem.
Prix de la Société Alcuin
La poésie de Nicolas Lauzon dévie d’une apparente simplicité à la fervente compréhension des pulsions qui la mènent
Le Devoir
Auteur.e.s
Nicolas Lauzon est poète et enseignant à Rouyn-Noranda. Il a publié quatre recueils de poèmes, tous aux éditions du passage : Géographie de l’ordinaire (2011), L’héritage du mouvement (2014), Pro pelle cutem (peau pour peau) (2016) et Notre-Dame-des-Sept-Douleurs (2018), ainsi que l'album Il était une fois un mot (2022). En 2021, Nicolas Lauzon a participé au festival du Jamais Lu avec Un coin jeté dans l’Nord, une pièce coécrite avec Alexandre Castonguay. Le texte a paru chez Atelier 10, dans la collection Pièces, en 2022.
Extraits
S’exposer le primitif
sous un nordet qui balaye
toute logique
S’offrir la thérapie
du grand Bestial
remonter sa ligne de trappe
dans l’axe du réel
De mon temps
ni après ni avant
je suis là pour la vie
qui bat dans les buissons
Critiques
« S’il y a de la beauté dans ce travail, elle n’est pas ailleurs que dans cet acte de foi qui propulse la quête du poète, méfiant et envoûté, sur le chemin des failles humaines : "Je me mesure à la vie / Pro pelle cutem / ne suis qu’un homme / dans la nuit. " C’est déjà beaucoup, c’est déjà donner à sa propre parole une mission qui veut transcender l’immédiate et relative insignifiance de l’ordinaire. »
Le Devoir, Hugues Corriveau
« Le poète rouynorandien Nicolas Lauzon poursuit sa quête de l’occupation du territoire dans un troisième recueil de poésie, Pro pelle cutem (peau pour peau). Toujours armé de son écriture fluide et accessible, il y traite cette fois de la trappe. »
Marie-Hélène Paquin, La Frontière
« D’une écriture plus mature et assumée qu’à ses débuts en 2011, ce dernier corpus nous amène sur les sentiers des pièges et des bêtes sauvages, un univers peu familier du monde de la poésie. Si on voulait le mettre dans une petite case, on prêterait à Nicolas Lauzon le titre de poète du territoire, lui qui a le don de parer de beauté des fragments de lieux et de gestes qui passeraient inaperçus sans la loupe de la poésie. »
Ariane Ouellet, L'indice bohémien